La sorcellerie
Les sorcières (ou sorciers) sont aussi nommées charmeuses, enchanteresses, ensorcelleuses et étaient considérées comme des guérisseuses et devins. C'étaient essentiellement des femmes, c'est pourquoi on en parle presque toujours au féminin.
Les sorcières sont généralement conçuent les soirs de tempête ou d'orage et naissent en début d'année durant une nuit de pleine lune. Elles naissent avec les cheveux roux mais ne les gardent pas toujours de cette couleur en grandissant.
A la fin du XVIè siècle, la sorcière était associée au Diable, aux maléfices, la croyance populaire voulait que la sorcière utilise des forces démoniaques pour infliger à ses victimes des douleurs, tant physiques que morales, des tourments ainsi que la mort, et ce fut ainsi que les chasses aux sorcières débutèrent. Les personnes accusées de sorcellerie l'étaient souvent à tort, à cause de fausses rumeurs et de dénonciation par jalousie. Une fois la suspecte arrêtée, il y avait plusieurs méthodes pour prouver son appartenance au Diable. Il fallait être très prudent, éviter tout contact direct avec la coupable, surtout ne pas la regarder droit dans les yeux. Tout en elle pouvait être maléfique, le regard, la parole, le toucher...
Des médecins de l'époque recherchaient d'abord toute trace de sigillum diabolicum (malformation, cicatrice, grain de beauté...) susceptible d'être la marque que le Diable lui aurait fait durant le pacte en signe de possession. Le médecin enfonçait une aiguille aux endroits suspectés ainsi que dans tout le corps afin de trouver une partie du corps insensible ou qui ne saignerait pas, ce qui prouvait qu'elles étaient coupables.
Une autre technique consistait à lier mains et pieds de la personne suspectée et de la jeter dans une grande étendue d'eau. Si elle coulait, elle était innocente, si elle flottait, elle était reconnue coupable car dans la croyance catholique, l'eau refuse de recevoir des gens impurs.
Une fois la sorcière reconnue coupable, il fallait tout de même avoir ses aveux. Pour cela, on la torturait pour l'aider à avouer et soit on la condamnait au bûcher, soit on la pendait.
Malheureusement, beaucoup de personnes innocentes ont été accusées, torturées et tuées à tort...
